Le temps s’étire

Je m’en rends d’autant plus compte que depuis jeudi dernier, le chauffage de mon immeuble est défectueux. La propriétaire de l’appartement ne daigne pas répondre au téléphone, et j’attends impatiemment qu’elle reçoive la lettre que je lui envoyai lundi.

Je n’écris plus beaucoup non plus ces temps-ci. À vrai dire je n’en pense pas moins, mais je réfléchis en même temps au medium et la forme les plus opportuns pour coucher avec des mots écrits le fouillis produit par mon for intérieur.

Car il se trouve que je ne me satisfais plus de quelques billets déstructurés ça et là, sans matière autre que la matière ressassée de l’Internet que je trouve chaque jour à importer, et sans introspection depuis de nombreux mois déjà. Si ce site doit continuer à constituer ma pensine, je souhaite dorénavant pouvoir y retourner et y retrouver mes pensées.

Plusieurs changements à venir :

  • des textes plus longs dans des sections à part, avec des réflexions un peu mieux élaborées ; moins d’écriture « jetable. »
  • un concept un peu plus « dessiné » qui puisse être mentionné (par exemple) sur une carte de visite. Par exemple, la vodka et la pomme comme symbole d’une étape charnière…
  • des commentaires authentifiés, et pas n’importe où.
  • de l’écriture en anglais au moins, en néerlandais si possible. Les nouveaux gens bien que je fréquente ne lisent pas le français.