Expérience cinématographique

Ce week-end, ayant décidé de me reposer, j’ai renoncé à mes projets d’exploration du plat pays pour rester chez moi la plus grande partie du temps. Je ne me suis pas trop ennuyé : lorsque je ne buvais pas en écoutant de la musique, je rangeais mes papiers ou je me prélassais au soleil pour bronzer.

C’est réussi : la pile de papiers qui s’accumulait a réduit de deux tiers et j’ai bronzé sur le ventre, les bras et les épaules. Presque aussi bien qu’un après-midi à la plage, le confort en plus : il fait assez chaud chez moi sous l’effet du soleil, alors que le vent dehors rend l’absence de vêtements inenvisageable.

Cela dit, je suis aussi allé prendre l’air. Samedi, j’ai dépensé plein d’argent en m’offrant des vêtements, ce que j’avais envie de faire depuis longtemps et qui m’a détendu (c’est fou comme ça fait du bien de dépenser de l’argent, je ne le dirai jamais assez).

Et puis je suis allé au cinéma. Dimanche, et hier.

Dimanche, pour aller voir Gabrielle sur le conseil d’un correspondant local qui m’avait fait part de son émoi à l’égard de ce film. Je n’ai pas ressenti l’émoi, mais je suis carrément impressionné par le style linguistique et le jeu d’acteurs. C’était chouette.

Hier, pour aller voir Transamerica qui me faisait envie depuis quelques temps. Là encore, le jeu d’acteurs était impressionnant, même si j’ai été un peu écœuré par certains clichés et par l’ambiance globale très américaine (et pour cause… le titre dit tout). J’ai adoré l’histoire, les personnalités des personnages et en sortant je me suis posé plein de questions quant à des situations potentielles. Rien que pour ça, je pense que je le regarderai à nouveau un jour.

Et puis Kevin Zegers, quel morceau de bonhomme ! J’en ai ban^Hvé du début à la fin du film. On dirait Orlando Bloom croisé avec Johnny Depp, mais en mieux.