Beautiful Thing

Ce film est vraiment une Belle Chose. (sans (trop) de jeu de mot)

Je l’ai re-regardé hier avant de m’endormir, parce que je l’ai retrouvé dans un de mes cartons.

Hein parce que hier j’ai reçu mes cartons. Toutes mes affaires sont sorties d’un camion de déménagement pour rentrer dans mon appartement, emballées dans l’état où je les avais laissées il y a 2 ans ou 6 mois (selon les cartons).

C’est vraiment bizarre l’effet d’avoir toutes ces affaires à un endroit donné. Jusqu’à hier, j’étais « chez moi » mais de telle façon à que si je devais en partir brutalement ça ne changerait pas grand-chose. Maintenant, ce n’est plus du tout la même chose. C’est devenu un « chez moi » beaucoup plus fort et statique.

Le sentiment qui m’a empreint quand je m’en suis rendu compte hier était terriblement violent, et j’ai failli le méprendre pour une grosse déprime. En fait, c’est juste une transformation qu’il va falloir que je digère.

Retrouver mes peluches dans mes cartons m’a fait retrouver le sourire. Même si je suis préemptivement complètement exténué à la simple idée du temps et de l’énergie que je vais devoir dépenser pour ranger tout ça.

Et donc après avoir déballé un seul carton (j’ai décidé : pas plus de un ou deux par jour), j’ai failli aller dormir directement, quand je me suis souvenu que ça fait longtemps que je ne savais plus où était mon DVD de Beautiful Thing et que c’était l’occasion de vérifier s’il ne m’était pas (enfin) revenu. J’ai regardé mon listing, repéré le carton contenant seulement 1 DVD, je l’ai ouvert et il était là.

Et j’ai regardé le film juste avant de dormir.

En fait, c’est une chouette histoire, mais je la trouve pas trop réaliste. C’est dur de s’identifier. Ou alors, ça fait passer le message que l’amour n’existe que quand il soulage une situation difficile, ou qu’il la compense. Perso, ça m’irait pas. Enfin, c’est pas comme si je pensais pas que en ce moment je me sens très bien tout seul et que je sais pas trop quoi trouver dans une relation à part le sexe alors que je me souviens du plaisir à partager des sentiments et son intimité avec quelqu’un, ni qu’en fait ça fait quelques semaines déjà que je cogite à ce sujet sans arriver à évoluer dans mes réflexions.

Connerie de film de pédés de merde.