Expérience sociologique

J’aime Discover the Truth, une publicité repérée par le cite CommercialCloset.org dont je parcours la newsletter de temps à autres.

Ça me fait penser aux question que je me pose parfois sur mes certitudes, mes préjugés, mes « valeurs, » toute cette sorte de chose dont j’ai surtout appris qu’il était utile et souvent intéressant de les remettre en question régulièrement.

Et donc entre autres opinions sur la justice (et les avocats et les juges), le service et l’amabilité (et les postiers ou les cheminots), les aptitudes et les capacités intellectuelles (et les profs et les scientifiques), la domination de la femme sur l’homme (et les féministes et autres sociologues), il m’arrive de me demander régulièrement, dans les conditions du rasoir d’Occam, vers quel sexe, voire quel genre, penchent mon cœur, d’un côté, et ma bite, de l’autre.

Rappel pour ceux qui n’ont pas suivi : le rasoir d’occam, c’est un principe raisonné qui dit (entre autres) qu’il faut réaliser les expériences sans préjuger du résultat et dans une disposition d’esprit qui accepte comme bon résultat celui qui est le plus simple.

Donc, je regarde les gens dans la rue, et je scrute mes émotions lorsque je converse avec des personnes, quelque soit le sujet de conversation. Et je regarde ce que j’y vois.

Le dernier bilan concernant le sexe opposé est conforme à celui dressé régulièrement depuis plusieurs années déjà :

  • mon besoin physico-affectif de contact avec la chair d’autrui est satisfait par les poitrines et les hanches pulpeuses et conséquentes.
  • mon besoin psycho-affectif de contact avec le sexe opposé est satisfait avec les femmes dont on voit les cicatrices de nombreux obstacles dans leurs yeux et sur leur corps.

Et ça s’arrête là.

Tout le reste, je n’ai même pas besoin d’aller le chercher. Quand je vois un bisou en bonne et due forme, tout mon organisme s’unit pour me faire ressentir à quel point le monde est bien fait. Et alors, je sais.

À chaque fois.