Puis-je vous aider… à mieux consommer ?

C’est le slogan brodé sur les vêtements des employés du carrouf où j’allai faire quelques courses en début d’après-midi. Ce message m’horripile, provoque en moi des poussées fulgurantes de meurtre, de chairs apparentes, de bubons purulents, d’exorbitations : je ne comprends pas, je ne comprendrai pas, comment le message le plus sympathique de l’humanité puisse être perverti de manière aussi indécente.

Bref.

Par contre, je n’ai pas eu besoin qu’on m’aide dans les deux autres boutiques que je visitai dans la journée et dont je sortis les bras chargés de vêtements et le compte en banque vide. C’est fou comme dépenser de l’argent adoucit les nerfs et rend de bonne humeur.

Hier, contrairement à la décision récemment prise de boycotter Tom Cruise, je suis allé voir The War of Worlds avec deux gens bien. C’était un bon moment de détente, et même si les mœurs de l’acteur qui joue le protagoniste me déplaisent, je ne suis pas totalement insensible à sa plastique et sa manière d’en jouer. Et puis, c’était la première fois que je le voyais jouer un raté sans situation. Par contre, pour avoir beaucoup apprécié l’œuvre de H.G. Wells, j’ai été très déçu par les divergences suivantes :




spoiler ahead




  • il n’y est pas dit que les aliens viennent de Mars ;
  • les aliens sont censés mourir des effets de la « maladie rouge » qu’ils ont apporté avec eux, pas des effets des micro-organismes terrestres ;
  • il n’aurait pas dû y avoir mention de terrorisme ;
  • il n’aurait pas dû être question d’utilisation des humains comme engrais ;
  • l’histoire devrait se passer en Grande Bretagne, pas aux USA ;
  • le protagoniste aurait du être seul, et se confronter à ses propres anxiétés, et non pas jouer de pseudo devoirs familiaux ;
  • il n’aurait pas dû être question d’engagement dans l’armée, ni des conséquences que ça peut avoir…