L’étrille sous la peau

Mes chevilles me heurtent.

Depuis ce matin, les ligaments qui lient mes jambes à mes pieds me font comprendre que j’en ai abusé dans un passé plus ou moins proche. C’est extrêmement désagréable.

Mais d’un autre côté, je n’ai pas la moindre idée d’où cela peut bien venir.

En effet, ce week-end je suis resté fort tranquille : samedi après-midi je suis allé me promener en compagnie de gens bien et dimanche j’ai passé mon après-midi à lire le cinquième volume de Harry Potter (décevant, au deumeurant).

Bref.

Ce week-end, j’ai défoulé mes nerfs en vidant mon portefeuille. En pratique, je me suis offert la dernière version de MacOS X et un nouveau disque dur amovible, à la fois pour remplacer l’ancien à la connectique défaillante et pour disposer de la capacité nécessaire pour la sauvegarde de mes données préliminaire à la migration provoquée par le premier achat.

C’était chouette.

Ce soir, comme tous les soirs depuis presque un mois déjà, je me suis harcelé de mes propres pensées en réfléchissant aux raisons de mon inaptitude au travail. Et ce soir, comme tous les soirs où je le peux dorénavant, j’ai résorbé cette inconvenance en m’assommant de mon mix préféré de Generation Trance du moment, puis par une double dose de vodka.

Ça va pas très bien, en fait, dès que je suis un peu trop seul. Il y a des soucis qui se préparent.