L’Homme qui aimait Yngve

C’est le titre du livre que j’ai reçu ce midi et lu cet après-midi (avec une sieste au milieu pour atténuer la force de la lecture).

Pendant la lecture, je me laissai aller à tenter de trouver une métaphore pour illustrer l’emprise de ce livre sur mon moi intérieur, et le mieux que je puisse trouver est l’image de l’arbre fruitier secoué pour en faire tomber les fruits.

C’était fort, c’était bon, c’était triste, c’était déprimant.

Mais c’était aussi un style littéraire nouveau pour moi, un esprit dans l’écriture que je n’avais encore jamais connu, et que j’attribue pour l’instant à l’origine de l’auteur. Je verrai bien ce que donne ma prochaine lecture d’origine scandinave.

Il y avait un mélange de plusieurs thèmes de lecture entremêlés, entre une histoire d’amour, une pseudo-biographie, une description des idéaux et de la force politique d’adolescents norvégiens il y a environ vingt ans, le tout sur un ton presque conversationnel mais tourné d’une manière saugrenue.

L’Homme qui aimait Yngve, par Tore Renberg

Ce livre mérite d’être lu parce qu’il est riche en plein de choses, mais je ne sais pas exactement quel est le public visé. Je me suis surpris à souhaiter avoir lu au préalable une critique par Matoo, que j’imagine, curieusement, capable d’en extraire une synthétique quintessence à la hauteur de ce que j’ai pu ressentir. Matthieu, si tu me lis… :)