Zou, zou, zou, pas glop

Pour la… quatrième fois cette semaine, je vais me mettre au lit à 2h moins 10, pour pouvoir me lever après exactement six heures de sommeil.

Donc trois heures en-dessous de ma moyenne habituelle, et sans avoir rattrapé ce qui me manquait la semaine dernière.

Par ailleurs, je n’ai rien mangé entre hier soir et ce soir, et je pense que ce sera pareil demain. Et ça ne me gêne même pas.

Je n’ai plus mal aux yeux, c’est déjà ça de gagné.

Ou peut-être que c’est simplement la fatigue qui me coupe l’appétit et m’anesthésie mes petits soucis de santé.

Je veux dormir.

Sauf que, si j’autorise mon corps à prendre le repos qu’il demande maintenant, je sais que je ne pourrais assurer les deux jours de formation restants, car il deviendra alors impossible d’entendre mon réveil à sa sonnerie.

Donc je souffrirai consciencieusement jusqu’à vendredi, par pure conscience professionnelle.

En fait, je pourrais me demander pourquoi je ne dors pas.

En fait, je ne sais même pas. Peut-être parce que la fatigue me fait oublier que je suis fatigué.