2005

Sympathique, le jeu d’ombre sur le logo de Google.

Endormi à dix heures, levé à dix heures, j’ai dormi une demi-journée et une année s’est passée.

La nuit fut réparatrice. Initialement anxieux sur l’effet que me ferait une soirée non-festive pour l’événement, je suis satisfait de constater que je m’en porte très bien, et que j’ai finalement évité le stress collatéral d’une sortie dans un endroit surpeuplé ou rempli d’inconnus.

Les bonnes résolutions pour l’année :

  • arrêter de me ronger les ongles (une fois de plus) ;
  • commencer à apprendre le néerlandais ;
  • continuer d’apprendre l’esperanto ;
  • réussir mon année d’université.

Voilà, ça ne devrait pas être trop dur.

Bon par contre, j’ai fait trois affreux cauchemars cette nuit.

Dans le premier, je renonçais aux garçons pour courtiser les filles, parce qu’avec elles la communication était plus facile, et qu’elles octroient plus naturellement des gestes de tendresse. Hélas, c’était le drame au niveau sexuel : j’étais impuissant.

Dans le deuxième, j’étais dans un centre de vacances au bord de la plage, et lorsqu’on m’appela au-dehors de ma chambre pour aller surfer sur les belles vagues qui venaient d’apparaître, je découvris avec stupeur et effroi qu’il s’agissait d’un énorme raz-de-marée qui évidemment m’engloutit et dans lequel je me noyai.

Dans le troisième, j’avais déçu un ami qui m’est cher, car lui croyait que je passerait le réveillon avec lui, et croyait que je l’avais laissé tomber puisque je ne l’avais pas contacté depuis Noël.

Trois cauchemars dont je sortis en me réveillant haletant, pour m’apercevoir que j’étais dans mon lit, que mon chat me chauffait les jambes et que les gens que je connaissais étaient en train de vaquer contents et sans moi à leur réveillons respectifs. À peine deux minutes éveillé à chaque fois : l’appel de la couette était le plus fort.