Virer sa cuti

En fait, je préfère l’anglais. La langue.

À force de nuancer, de tuer l’ambiguité, de préciser, de corréler la grammaire au sens, bref de purifier mon français, il en a perdu pour moi sa douceur et le flou artistique qui laisse de la marge de manœuvre à celui qui s’exprime vis-à-vis de l’interlocuteur.

L’anglais, non. De toutes façons, ce n’est pas possible : trop de vocabulaire, pas de standardisation, autant de dialectes que de régions par le monde, cette langue est mieux faite pour parler des émois intérieurs.