Masturbation

via Eve, Solveig

  1. Avec quelle fréquence te masturbes-tu ?

    Plusieurs fois par semaine. À certaines époques, une fois par jour (et très exceptionnellement plus). En ce moment, moins (pour cause de substitut).

  2. À quoi penses-tu quand tu te masturbes ?

    Quand je ne suis pas en bonne santé (physique ou psychologique), je me concentre sur un corps nu qui m’excite (parmi ceux que j’ai « connus, » ou parmi des acteurs de cinéma). Le reste du temps, à tout et à rien, le plaisir n’a pas besoin de support pour prendre forme. Dans certains lieu, au fantasme correspondant au lieu.

  3. T’es-tu déjà masturbé devant quelqu’un ?

    Non. Quand il y a quelqu’un et que la situation est sexuelle, généralement chacun masturbe l’autre (et sinon c’est autre chose).

  4. Te masturbes-tu vite pour avoir un orgasme, ou en cherchant d’autres plaisirs ?

    Quand c’est vite, c’est pour l’orgasme. Souvent, quand c’est avant de dormir, c’est pour le plaisir de m’endormir détendu (ma première passion, c’est le sommeil, et alors l’orgasme est juste le moyen de profiter mieux après). Le matin, c’est pour me détendre si la journée s’annonce stressée.

    Souvent, je me caresse en lisant, et au détour d’un chapitre le plaisir part sans que j’aille plus loin.

  5. Parles-tu de masturbation avec des gens ?

    Quand l’occasion s’y prête. Ça ne me dérange pas, mais je fréquente beaucoup de personnes que ça gêne d’en parler en public. En privé, ça vient de temps en temps, mais pas plus que la foultitude d’autres sujets de conversation intéressants aussi.

  6. Est-ce-que tu te donnes du plaisir anal ?

    Oui, quand je suis détendu et que j’ai du temps.

  7. Main droite ou main gauche ?

    Plutôt droite, mais gauche de temps en temps quand j’utilise la droite pour me caresser.

  8. Lieux/ situations excentriques ou toujours dans ton lit/ ta douche/ tes chiottes ?

    Les toilettes, seulement lorsque je suis dans un lieu public, semi-public ou étranger (musée, lieu de travail, évenement court chez quelqu’un que je connais peu). La douche, souvent, parce que ça alimente un de mes plus puissants fantasmes. Le lit, quand je peux, parce que c’est ce que je préfère (surtout quand je peux dormir après). Quelques fois, dans la « nature, » c’est-à-dire dans un environnement essentiellement végétal (au fond d’un jardin, dans une forêt, etc.), le but étant de me sentir seul animal en train de jouir au milieu de formes de vie qui n’en ont rien à f…re et surtout sont incapables de comprendre ce que je ressens.

  9. Utilises-tu des accessoires pour pratiquer ton auto-érotisme ?

    Pour la stimulation anale, il y a Ken. Ken, c’est mon godemichet : un vit en silicone transparent.

  10. La douleur fait-elle partie de tes jeux sexuels ?

    Rarement. Je l’utilise essentiellement pour bloquer un orgasme qui vient trop vite (en me pinçant la cuisse).

  11. Plutôt sur le dos ou sur le ventre ?

    Debout dans la douche, couché la plupart du temps sinon, sauf quand je suis censé être en train de dormir avec plusieurs personnes dans la pièce, auquel cas je me frotte doucement avec mon pyjama, allongé sur le ventre.

  12. Quel est ton fantasme du moment ?

    J’hésite entre le soixante-neuf ou l’auto-fellation.

  13. Alors, ça fait quoi de rompre le tabou ? Gêné ?

    Quel tabou ? Je serais gêné si l’avis des gens avec qui je discute de ce genre de choses avait suffisamment d’importance pour pouvoir influer sur mon comportement (je suis content de mes pratiques, je n’aimerais pas qu’elles rentrent en conflit avec avec les opinions des gens que j’apprécie pour cela). Or, en ce moment, ce n’est pas le cas.