Un peu dégoûté mais pas trop

Belle soirée.

Le programme était d’aller fêter chez un gen bien, puis aller passer la nuit en amoureux chez quelqu’un de spécial.

J’ai fêté, mais après je suis rentré chez moi directement : le sieur doit se lever tôt demain et préfère ne pas me décevoir en ne me consacrant qu’une petite partie de sa nuit. Affaire reportée au week-end prochain, donc.

La petite fête de ce soir était sympathique, j’ai rencontré des amis d’ami, ce qui est toujours agréable, surtout quand leur compagnie l’est. Bon, certes, depuis quelque temps ce genre d’expérience est tachée du doute de découvrir des aspects un peu rebutants chez les personnalités des gens, mais la dose d’alcool et de découverte était suffisante ce soir pour rendre ces quelques heures agréables.

Il est clair que je suis un peu frustré d’avoir changé mon plan nocturne, surtout étant donné qu’un petit coup de déprime m’a pris par surprise cet après-midi, après avoir regardé trois épisodes de Queer as Folk, une émission au demeurant rafraichissante pour mon expérience des séries télé, mais dont mon troisième épisode aujourd’hui n’était pas très gai (sans jeu de mots). Déprime vite dissipée à l’aide d’un peu de vodka et de di.fm mais qui aurait été plus agréablement sublimée par une fin de soirée ad hoc.

Demain, emploi du temps nébuleux. J’ai prévu de revoir plusieurs gens bien, mais je n’ai encore aucune idée des modalités. Si ça se trouve, je vais passer la fin du week-end à larver chez moi et ce sera bien. Enfin, qui vivra verra.

Pour en revenir aux considérations métaphysiques d’hier, j’ai complètement oublié de quoi il retourne. Enfin, pas complètement, mais ce n’est désormais plus racontable.