Éveil

Tout est confus dans ma tête, tout de suite. Je vais essayer de faire le tri.

Tout d’abord, mes vacances ont été écourtées par deux demi-journées de travail, hier et aujourd’hui, où j’appris simultanément la quantité de travail qui m’attend pour le mois prochain et deux potentielles promotions fort intéressantes. Je suis donc partagé entre le regret de n’avoir pu profiter d’une semaine entière de repos et l’excitation de mettre les mains dans une pâte qui pourrait être assez lucrative.

Ensuite, la soirée de ce soir a agréablement continué le programme des réjouissance provoqué en l’honneur de mon invité : nous avons été invités par deux gens bien pour manger, boire, chanter et danser, et c’est effectivement ce qui se passa. Le plaisir des sens s’est associé à celui, ludique, de la séance de DDR et de Karaoké, et c’est le corps satisfait et l’esprit alerte que nous avons quitté nos hôtes.

En chemin, nous sommes passés devant la porte d’un endroit bien et la tentation aidant, nous y sommes rentrés. Gratifiés d’une portion de fondue au chocolat et d’un verre de sangria, nous avons discuté de sujets divers et variés (boisson, religion, références culturelles), et ces quelques moments de communion sociale (quoi, j’ose formuler cette expression horrible ! mais que m’arrive-t-il ?) ont permis de terminer comme il se devait cette soirée bien entamée.

Bon, je n’aime pas trop cette formulation, mais c’est tout ce qui me vient à l’esprit tout de suite.

Et sinon, le dernier exercice fondamental en date, c’est de savoir/décider comment gérer le fait qu’une personne que l’aura a placée très haut dans mon estime, mais que du coup je considérais comme définitivement inaccessible, se soit, contre toute attente et toute prévision, approché significativement de ma sphère de perception.