Réparation

Ah, le Merle…

Au moment même où j’en franchissais la porte, je sentais déjà la fatigue et la mauvaise humeur entraînés au loin.

Il n’a fallu que deux minutes pour que je m’oublie et, le Guronzan et l’alcool aidant, que je laisse mon corps à la proie de la musique.

La lassitude a fui de mon corps par les pores ouverts par la sueur. Après l’alcool, les battements de la musique coulaient dans mes veines et ont annihilé mes sensations en dispensant mes endorphines de ce rôle.

De là, comment répondre honnêtement et dignement à la question « t’es-tu éclaté ? » Quelle réponse digne de la sublimation de mes sens et de mes appréhensions par l’ambiance de l’endroit saurait effectivement laisser transparaître à quel point ce genre de séance m’est bénéfique voire salvatrice ?

Dans la béatitude et l’épuisement conséquents, je garde le silence, pour honorer ma joie et préparer la prochaine fois.