Contexte, tolérance et second degré

Me laisser entendre que « je suis de mauvaise foi » quand je tente de démontrer que les catégories et la classifications sont mauvaises parce qu’elles aliènent l’individu classé de sa propre image, ça me fait mal, et ça me rappelle d’un seul coup toute l’indifférence et l’incompréhension des années passées à tenter de communiquer la « continuité, » si ce n’est la variabilité, des attributs d’une personnalité.

Qu’un autre interlocuteur, au vu de mon malaise, réitère la même proposition en prétendant agir pour mon bien en tournant ma réaction en dérision (« humour » ou « second degré, » deux qualificatifs qui m’insupportent dans ce contexte), et je me sens blessé, quelque part humilié, et je pense aux rescapés d’Auchwitz qui doivent essuyer l’« humour » des blagues mettant en jeu les juifs et les petits fours.