Acouphène

« Acouphène » — j’aime ce mot.

Je viens de rentrer du Vogue ; la séance de détente était agréable, j’ai réussi à m’oublier en laissant mon corps s’emporter sur le rythme de la « musique. » Et ce, sans alcool, ce qui m’a surpris positivement (d’habitude, je m’ennuie avec ce type de musique si je ne suis pas alcoolisé, et là c’était bien).

En fait, je m’y suis laissé entraîner par deux autres personnes, avec qui il avait été décidé il y a quelques temps de nous détendre en club nocturne, et il s’est avéré par une conjonction d’actes organisationnels et fortuits que la destination finale était le Vogue, ce soir.

Nous en avons donc chacun profité, et j’ai honoré le titre de la soirée : « égoïste, » en passant mon temps à me concentrer sur mon corps les yeux fermés, à la fois pour éviter de me fatiguer dans l’observation, et éviter de risquer de laisser mes yeux tomber sur un sujet de déprime.

Mais c’était agréable, je me suis bien amusé.

Par contre, je ne sais pas si c’était ponctuel, mais l’image que m’a donné le Vogue ce soir était beaucoup plus conventionnelle et hétéronormée que celle que j’avais retenue du Scorp il y a deux ans… C’était mieux avant, comme dirait l’autre.

Et sur un autre plan, note pour plus tard : écrire un programme qui graphe les statistiques de mon travail d’écriture ; j’ai l’impression que la quantité et la fréquence de mes textes augmente.