Bonnes résolutions

Une bonne douche et quelques instants plus loin, il m’est apparu simplement que les faits suivants ne sont pas corrélés (hé oui, j’en doutais) :

  1. je suis timide et craintif quand je rencontre un gen bien, parce que mon manque de tendresse se cumule avec la peur panique de décevoir ou simplement ne pas plaire ;
  2. je manque d’autonomie et de confiance en moi dans mes activités, par manque de quelqu’un qui me vouerait une confiance inconditionnelle, et celui d’un modèle de confiance en soi à suivre ;
  3. je manque de conversation, et je préfère ne rien dire, par manque de références culturelles précises et vérifiables (j’ai la fâcheuse tendance à ne pas conserver les sources de mes connaissances) ;

Pour 1., il est évident que je risque fort de décevoir ou ne pas plaire tant que j’aborderai les gens dans cet état d’esprit. Il suffit donc que je considère que le problème n’existe pas pour qu’il n’existe vraiment pas.

Pour 3., il suffirait que je travaille ma mémoire et que je m’intéresse plus au monde autour de moi.

Pour 2. pas de solution, à part suivre ma vie et vivre par tâtonnements : essai-échec, essai-échec, pan dans la gueule à répétition, jusqu’à ce que ça fasse un peu moins mal.

Et l’excuse de dire que « il suffirait d’avoir quelqu’un dans ma vie pour que tout ça change » est une fausse excuse. Même, c’est une inversion : il faudrait plutôt que je prenne sur moi tout seul pour résoudre ces « problèmes, » car seule leur résolution préalable me permettra d’aimer pleinement.

Après, apprendre à ne pas être en retard (parce que là ça va être juste pour le train de 10:41 à gare du Nord), ce sera une autre affaire.