La journée s’étire, il ne se passe rien…

En fait, la journée est longue ; le semi-coma du repos gagne le corps, et n’invite pas à l’exercice physique.

Je me sens bien, ici.

À chaque fois que je rejoins un domicile familial autre que le mien avec des gens bien dedans, s’exacerbe mon ressenti de contraste entre l’oppression que j’ai vécue et l’épanouissement que je retrouve chez les autres.

On me rappelle que se dire « c’est toujours mieux ailleurs » n’est pas constructif, voire très frustrant.

Mais je ne suis pas sûr qu’il n’y aie que de ça.

Ce soir, je rentrerai tard chez moi. Or, il faut que je prépare beaucoup de choses pour demain ; je sens que ma nuit va être complexe, intellectuellement.