Intentions, extensions

J’ai l’intention de procéder dès que possible à l’ajout d’un ornement décoratif et utilitaire à mon appendice musculaire buccal, de cette manière qui porte atteinte à son intégrité par modification de son indice d’Euler (caractéristique topologique).

Or il s’avère que dans la première phase de cicatrisation, qui dure au moins trois semaines, il me sera fortement déconseillé (voire sanitairement interdit) d’utiliser ledit appendice à d’autres usages que la parole ou l’alimentation (et encore, avec contraintes).

Se pose alors la question de savoir quels moyens restent à ma disposition pour… on sait quoi. Et malgré mon imagination, qui pallie immédiatement à certains aspects de ce déficit, se pose la question des préliminaires : quelle forme peuvent prendre des préliminaires sexuels sans utiliser la bouche ? Là, mon imagination est défaillante. Je n’ai pas idée ; je ne connais pas de substitut à la qualité érogène de la bouche.

Je sens venir une période longue dans sa durée perçue.

L’autre intention, c’est une idée latente qui s’est concrétisée petit à petit au cours des mois… Celle d’apprendre l’Esperanto. Non que je m’ennuie tellement qu’il ne reste que cela pour m’occuper, ni que je prête des vertus ou qualités particulières à cette langue : c’est une curiosité toute simple que je crois pouvoir essayer de combler dans cette partie de mon existence. Par contre, pour l’instant, pas d’extension : je ne sais pas encore si je m’inscrirai à un cours par correspondance (un certain nombre de sites offrent d’apprendre l’Esperanto par correspondance avec un tuteur bénévole, en échange d’une promesse d’efforts soutenus) ou si je me regrouperai avec d’autres curieux pour apprendre en groupe.

Plus d’infos sous peu.