… et la roue tourne.

C’est bizarre de travailler. Ça empêche de réfléchir. Enfin, « réfléchir » dans le sens « laisser ses pensées évoluer naturellement » ou « se laisser aller à des considérations métaphysiques. »

Tout du moins, dans mon boulot, j’ai moults trucs à faire qui me sont affectés par diverses voies, et pour chacune je dois trouver une méthode et réaliser. Pour le moment, aucune abstraction n’est possible. Aucune méthode générale n’émane de l’ensemble des petits trucs à faire. À chaque pas je pense à ce que je suis en train de faire sans réfléchir à ce que je devrais faire le jour d’après, encore moins la semaine suivante.

Le matin, je mets dans un coin de mon esprit les tâches hors boulot, à savoir reprendre contact avec les gens, organiser ma soutenance de stage EPITA, rechercher un appartement. Le soir, je finis fatigué, et une fois décidé que j’arrêtais de penser au travail, le flot d’autres choses me harcèle et je baisse les bras, épuisé et avec comme seule envie celle de me mettre au lit en attendant le lendemain.

C’est fou !

Deux points :

  1. je ne veux pas vivre à ce rythme-là.
  2. en fait, ce rythme-là est temporaire, j’ai été embauché dans une période de rush (décidément, j’en vois ces derniers temps !)

Le fait est que les considérations métaphysiques, ça me manque un peu. J’ai très envie d’avoir mon salon à moi avec un canapé confortable et quelqu’un (voire plusieurs) assis dessus, ce joli monde en train de philosopher sans préoccupation bassement matérielle comme : « où loger ce soir après la discussion ? celle-ci doit-elle se terminer prématurément pour cause de dernier métro ? »

Bref.

Pour anecdote, la fiesta de dimanche soir était bien réussie (et relatée sur le blog de Sylvain et illustrée en photos sur son site aussi), et j’ai renouvelé hier soir, au restaurant d’abord avec collègue et ex-collègue, et ensuite au Merle, où j’ai décidé de me rendre tous les lundis.