C’est chouette la vie finalement

Je suis en train d’écouter de la musique, je travaille sur mon rapport et plein de sentiments affluent.

En fait, aujourd’hui je suis hébergé par un couple adorable chez qui j’ai passé la soirée en compagnie de plein de gens adorables. Nous avons fêté dignement hier soir des retrouvailles après un long moment sans contact. La soirée a été animée dans la joie et la bonne humeur, en expérimentant un nouveau jeu de cartes action/vérité de l’hôtesse. Dans la mesure où le jeu s’adressait à l’origine à la mentalité d’adolescents à peine pubères (“avez-vous déjà fait l’amour ?”) nous avons varié les règles en mélangeant les cartes “garçon” et les cartes “filles” et en neutralisant (au sens grammatical) les tournures des questions (“votre premier voisin de gauche vous fait un bisou là où vous décidez”, youpi !).

Bien que nous n’ayons pas eu d’occasion d’élever la conversation au-dessus du niveau consensuel, je peux tout de même dire que j’ai passé un bon moment et j’en sais gré les personnes présentes.

Ce “matin”, je me suis levé à 13:00.

Après diverses activités matinales incluant un petit-déjeûner copieux (nutella et beurre étaient de la partie), je me suis décidé à rester pour travailler un peu. Au début, c’était compliqué : le couple qui m’héberge s’est laissé à la liberté de jouer érotiquement sur le lit et le canapé derrière moi, perturbant ainsi la qualité de ma rédaction. Plus d’une fois l’envie m’a éffleuré d’aller les rejoindre, mais hélas le manque de sommeil et ma timidité m’ont empêcher de développer ces idées… En fin de compte, le seul bénéfice que j’en ai tiré est constitué par quelques photos de la situation, opportunément prises avec l’accord des acteurs, qui viendront corroborer mes souvenirs à chaque fois que je devrai me souvenir de la qualité de l’acceuil qui m’a été fait ici.

Maintenant qu’ils sont partis s’amuser sans moi dans la salle de bain, je suis retourné travailler pour de vrai, avec le canal “European Trance” de di.fm en fond sonore.

Avec une bouteille de bière dans le sang, plein de beaux souvenirs de la soirée et de l’après-midi, avec une musique dont le rythme rentre en accord agréable avec mon métabolisme, je dois dire que beaucoup des idées noires qui me harcelaient depuis mon départ s’effacent petit à petit, pour laisser place à un besoin de m’exprimer, que dis-je, m’épancher même, sur le bénéfice que chacun peut tirer de se mettre en équilibre avec le monde, de voir les choses désagréables comme un équilibre pour celles qui le sont moins… En d’autres termes, écrire bien et le bien, voire le mal aussi, et cela me pousse efficacement à finir plus rapidement ce rapport si désagréable à rédiger, pour faire de la place à une écriture plus sincère et moins hypocrite de la réalité dans laquelle je voudrais vivre.

Je sais, le paragraphe était compliqué, mais le texte écrit, ça se laisse relire.

Avant de terminer, juste quelques mots sur l’hypocrisie : en important les anciens commentaires sur la nouvelle version du site, je suis retombé sur un commentaire particulièrement violent de mon ex-colocataire, commentaire qui me fait cogiter depuis deux semaines maintenant. Je ne sais pas quoi en dire…