Retour aux sources.

Début de la semaine un peu bizarre. Grande découverte.

Hier midi, mon patron m’invite à manger pour m’expliquer qu’il n’aura plus besoin de moi à la fin de mon stage.

L’après-midi, je reçois une offre de boulot tout à fait similaire à ce que je suis en train de faire, par hasard. Si ça marche, je reviendrai peut-être travailler à Paris.

Le soir, j’ai décidé de rester au bureau, sur un coup de tête.

J’ai passé toute la nuit à réécrire complètement tout une partie du projet que je n’aime pas, en consommant en tout et pour tout deux canettes de Sprite, une de Coca, et trois cappuccinos.

Ce matin, j’étais impressionné du résultat, surpris d’avoir produit autant en si peu de temps. Mon patron était impressionné aussi. J’ai passé le milieu de la journée à faire la sieste, et me voilà reparti pour une nouvelle nuit. Demain, par contre, la journée sera plus longue, car je ne pourrai pas rentrer le matin pour dormir…

À l’occasion de ce lundi rallongé, j’ai redécouvert quelque chose : prendre plaisir dans mon travail.

Travailler sur un rythme régulier, en écoutant di.fm, avec une pause courte à la fin de chaque tâche élémentaire pour se changer les idées en conversant un peu avec des gens bien sur IRC, dans l’obscurité pour ne pas être distrait par le décor, dans le silence pour mieux se concentrer sur le rythme de la musique, sans se faire déranger par les allées et venues des collègues de bureau, avec la satisfaction de maîtriser les outils techniques, d’avoir une vision globale de la tâche à effectuer sans problème de conscience sur la qualité du résultat, tout cela m’a mis du baume au coeur et du coeur à l’ouvrage.

Rien que pour ça, je me dis que quand j’arrêterai l’informatique au niveau professionnel, je ne crois pas que j’arrêterai complètement.