Ça va pas vraiment mieux, mais pas plus mal non plus.

Finalement, ce n’est pas à Åkersberga que j’ai passé la journée, mais à Norrtälje.

Mes nouvelles chaussures me font mal aux pieds (prévisible, elles sont neuves), mais ça a l’avantage notoire de me faire oublier les autres petits soucis de la vie.

En fait j’ai plutôt bien dormi la nuit dernière ! Bon, d’accord, pas si bien que ça (mal à la tête, déssèchement des muqueuses), mais mieux que la veille car sans cauchemars.

Hier soir, je suis rentré plutôt déprimé, et le film qui passait à la télévision quand je l’ai allumée n’a pas arrangé les choses… Globalement, on y voit comment le gouvernement britannique se débarasse d’un officier militaire qui, las de ne pouvoir faire entendre sa demande démocratique (pétitions) de dédommager les victimes militaires du « Mal du Désert » (la maladie mystérieuse contractée par les soldats au contact de présumés agents bactériologiques), a décidé de faire chanter le gouvernement en le menaçant de faire exploser une réserve de pétrole avec une benne de déchets nucléaires en plein centre de Londres.

Plus précisément, le protagoniste, un espion du gouvernement dans la caserne de l’officier sus-mentionné, se retrouve à un moment en train de dissuader verbalement l’officier d’abattre un homme pour arriver à ses fins, et… juste au moment où il allait y parvenir son supérieur hiérarchique ordonne à un tireur d’élite de supprimer l’officier sans sommation.

Voici le dialogue entre l’espion et son supérieur hiérarchique, qui vient clôturer l’émission:

(l’espion :)si mon rôle est de faire supprimer les gens dont l’avis est contre l’agenda politique, je n’ai plus rien à faire ici

(le supérieur :)ne discutez pas mes ordres, où il se pourrait bien que vous sortiez d’ici célibataire. (en regardant la femme de l’espion embauchée dans le même service)

Où sont le bien et le mal, dans tout ça ?